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08/05/2011

Mauvais Plans (C.J. SKUSE)

« Simpson bataillait avec le magnétoscope pour enfiler la cassette, elle était toute genre « J’appuie sur quel bouton déjà ? ».

Paisley et Beau sont jumeaux. A l’âge de six ans, ils sont devenus des célébrités nationales en fuguant pour retrouver leur père alors que leur mère venait de mourir. Retrouvés, ils sont devenus les enfants chéris de l’Amérique, ont été couverts de cadeaux… et récupérés par leur grand-père, une harpie qui ne se remet pas d’avoir été actrice de sitcom. Elle s’est employée à couper tout lien avec leur père, en prison, jusqu’à ce que Beau découvre les lettres qu’il n’a cessé de leur envoyer et apprennent qu’il vient de sortir et cherche à les retrouver.

Mauvais plans est un roman mal élevé, où deux adolescents prennent le pouvoir et décident de se lancer dans une folle cavale afin de retrouver leur géniteur. Las Vegas est leur seul indice et ils vont régler quelques comptes avec leur grand-mère qui n’en veut qu’à leur fortune (amassée grâce à la générosité des téléspectateurs, émus par les « super jumeaux » de six ans et bloquée jusqu’à leur majorité…) avant de partir à l’assaut de cette ville insensée. Maîtrisant les codes de notre société actuelle, c’est en utilisant à nouveau les médias qu’ils vont tenter de parvenir à leurs fins. Pour le meilleur et pour le pire…

Alternant les points de vue de chacun des jumeaux, celui de Paisley, l’insolente, l’indomptable, la rebelle, et celui de Beau, le timide, le complexé, l’intellectuel, la narration est menée tambour battant, ne lançant aucun répit au lecteur qui appréciera l’insolence et la joyeuse vitalité des deux adolescents. Cependant, Mauvais plans n’est pas que cette surface clinquante, c’est aussi un livre qui dit les douleurs de l’enfance, la force des souvenirs – heureux ou malheureux – et la puissance de la fratrie.

Démontrant également le pouvoir des medias et la déroute des esprits qui ne savent plus où ils en sont et font des stars d’individus qui ne le méritent (et le reconnaissent eux-mêmes), C.J. SKUSE ouvre la porte sur une réflexion plus profonde sur une société de l’immédiateté, où seuls comptent le fait de faire parler de soi et de le faire bien.

J’ai secoué la tête.

- Je pige pas. Expliquez-moi la raison de cette filature frénétique ? C’est parce que j’ai un flingue et que YouTube diffuse un montage de nous deux sur une musique de Bon Jovi ?

- En fait, c’est les Who, a corrigé AC/DC.

- Le morceau Baba O’Reilly ? a demandé papa.

- Oui, a dit AC/DC.

- Cool, a dit papa.

« Non mais ce papa, me suis-je dit, à fond avec les jeunes. »

- On veut juste vous aider comme vous nous avez aidés, a dit Fanfare. Vous montrer notre gratitude. S’il te plaît. On pourrait te donner un coup de main pour retrouver Beau.

- Comment ça, on vous a aidés ? Je vous signale qu’on est des voleurs, pas des stars du rock ni des chirurgiens du cœur. On vole les gens pour avoir de l’argent et aller où on veut. C’est tout. On est pas des modèles.

- On veut pas de modèles, a dit Lèvre baguée. On en a ras-le-bol des modèles. Vous êtes ce qui est arrivé de mieux à l’Amérique depuis Bonnie et Clyde. Ça nous donne de l’espoir.

C.J. SKUSE, Mauvais plans.

Scripto - Gallimard jeunesse

335 pages – 13,90 €

Titre  original : Pretty Bad Things – Paru en 2010 – Traduit en français en 2011

L’auteur : C. J. SKUSE est née en 1980 à Weston super Mare en Angleterre. Elle est éditrice junior chez Chicken House et se consacre à l’écriture de romans pour adolescents. Mauvais plans est son premier roman

Site de l’auteur (en anglais) : http://www.facebook.com/prettybadthings

30/04/2011

Magnus Million et le dortoir des cauchemars (J-P. ARROU-VIGNOD)

« Au moment où commence cette histoire, minuit sonne au clocher du lycée des sciences de Friecke. »

Magnus Million, gros adolescent solitaire, est le fils unique de l’homme le plus riche du pays : Richard Million. Il vit avec lui dans un immense manoir, seul depuis le décès accidentel de sa mère. Narcoleptique, il provoque un accident qui va lui va lui valoir plus d’un millier d’heures de colle ; il va alors faire connaissance avec le monde des pensionnaires, et notamment celui des Ultras, qui fond trembler tout le monde…

C’est dans un univers truffé de références littéraire s que Jean-Philippe ARROU-VIGNOD a choisi de situer son roman : des « enfants perdus » de  J.M. BARRIE à ceux de C. DICKENS, on évolue dans un univers qui évoque le Château de F. KAFKA et qui propose une vision angoissante d’une société qui n’est ni futur ni passé, organisée en castes  et qui s’appuie sur une fatalité inéluctable.

L’auteur a choisi de raconter son histoire au présent et de la dérouler au fil des découvertes de son héros, Magnus. Le gosse de riche va découvrir une autre réalité, d’autres existences et les affres de culpabilité de classe. Cependant, malgré des personnages pittoresques, l’intrigue touffue se perd un peu dans la confusion et l’on ne parvient pas complètement à entrer dans cette histoire de voleurs de rêves et autres cauchemars qui prennent vie.

Par chance, les Ultras se mêlent rarement dans la journée aux élèves ordinaires. Ils font partie des classes industrielles, reconnaissables à la blouse grise qui leur sert d’uniforme. 

Pour les classes industrielles, pas de salles de cours mais des ateliers regroupés au fond du parc dans une annexe à toit vitré. Ce qu’on apprend dans ces ateliers, nul n’en sait rien : les yeux et les phalanges cernés de crasse, les élèves n’en sortent que pour se castagner avec les autres sur le terrain de sport voisin, ou leur cribler la nuque de grain de riz durant l’étude du soir.

Ils ont leurs propres professeurs – les contremaîtres -, pas de cahier  ni de fournitures, juste un manuel technique tout corné, plein de taches de graisse et aux pages déchirées. A quoi leur servirait autre chose ? La majorité d’entre eux savent à peine lire. Presque tous viennent de la Ville Basse et la plupart y retourneront d’ailleurs, disparaissant parfois en cours d’année pour être remplacés par d’autres, tout aussi lents d’esprit et lestes de poings que la cohorte précédente.

Comme le rappelle le proviseur chaque fois que l’occasion lui est donnée, c’est l’honneur du grand-duché de Sillyrie que de donner à ses enfants perdus leur chance – qu’ils rendront au centuple plus tard, ça va de soi.

Jean-Philippe ARROU-VIGNOD, Magnus Million et le dortoir des cauchemars.

Hors-Série Gallimard Jeunesse

368 pages – 17,50€

Paru en 2011

L’auteur : Né le 18 septembre 1958 à Bordeaux, Jean-Philippe Arrou-Vignod vit une partie de son enfance à Cherbourg avec ses cinq frères, les fameux "six Jean-quelque-chose" de L'omelette au sucre, dont il est le deuxième, "avec la même bouille ronde, les mêmes oreilles décollées". Tandis que la mère s'occupe de ses garçons "en rang d'oignons", le père est médecin. La famille déménage à Toulon, puis à Antibes.
Dès le lycée, en seconde, il rencontre Patricia qui deviendra sa femme en 1979, formant ainsi, comme il le dit, un couple qui est le pur produit de l'école. Ses études à l'École Normale Supérieure le conduisent à l'agrégation de lettres, sans véritable vocation, tout simplement parce qu'il aime la littérature. Sa première rentrée scolaire, en 1984, correspond aussi à sa première rentrée littéraire puisque paraît son premier roman pour adultes, Le Rideau sur la nuit, aux éditions Gallimard, récompensé par le prix du Premier Roman. Cinq ans plus tard sort son premier roman pour la jeunesse : Le professeur a disparu, qui débute la série des enquêtes de P.P. Cul-Vert.
En dehors de ses activités littéraires, la passion de Jean-Philippe Arrou-Vignod reste le voyage, trois à quatre par an parfois, avoue-t-il.

09/02/2011

Terrienne (J-C. MOURLEVAT)

« Etienne Virgil n’allait pas bien quand il fit la rencontre, au début de l’automne, de cette jeune fille qui s’appelait Anne Collodi.. »

Un écrivain en manque d’inspiration croise un jour sur sa route une drôle de jeune fille, qui a l’âge de sa petite-fille. Anne est à la recherche de sa sœur Gabrielle, disparue le lendemain de son mariage. Etienne Virgil va la laisser au croisement d’un panneau portant l’inscription « Campagne ». Le problème, lorsqu’il va y réfléchir plus tard, c’est qu’il n’a jamais – lui qui est de la région – entendu parler de cette ville. Commence alors une aventure étrange, extraordinaire au plein sens du terme, aux frontières du réel…

Une fois de plus, tout en se renouvelant, Jean-Claude MOURLEVAT réussit un magnifique roman, tout empreint de sensualité, d’amour et de littérature. L’onomastique est essentielle dans Terrienne, soigneusement choisie à partir de « classiques », qu’il s’agisse de Barbe-Bleue, de Pinocchio ou de l’auteur des Bucoliques et des Géorgiques, ramenant ainsi la nature au cœur du roman. Car c’est la vie sous sa forme la plus essentielle qui est finalement au centre du livre , « le trop froid et le trop chaud », « le trop et le pas assez », l’air que l’on respire à pleins poumons.

Opiniâtre et déterminée, la jeune Anne ira au bout de son voyage, au bout de ses forces aussi, mais en reviendra plus riche de tout et bien déterminée à vivre, tout simplement. L’univers qu’elle découvre donne le frisson, car il est à la fois si proche et si loin de nous. Si proche car son aseptisation forcenée évoque tous les principes de précaution dont on nous surprotège, si loin car, dieu merci, on salive encore à l’évocation des spaghettis bolognaise du grand-père et de la quiche lorraine qui donne la nausée aux autres.

Roman fantastique car jouant avec la lisière du monde réel et l’autre, semblable au pire que notre civilisation a pu produire (on pense ici aux cheminées d’incinération dont la fumée étouffe), il amène le lecteur à douter, à frémir, à redouter cette étrange proximité ; mais Terrienne reste également un formidable roman du réel, un hymne à la vie et à ses petits bonheurs, un éloge de l’humain et de sa force.

- Pourquoi m’as-tu appelé ? reprit-il. Je suis vieux. Je ne sais rien faire. Tu ne me connais pas. Nous faisons un couple d’aventuriers complètement à côté de la plaque, tous les deux. Je suis sûr qu’il y avait dans ton entourage au moins cinquante personnes plus compétentes que moi.

- Peut-être.

- Alors ?

- Alors je sais pas… J’ai eu l’intuition que…

- Que quoi ?

- Que vous feriez l’affaire. Que vous seriez la bonne personne. Je vous ai trouvé l’air un peu perdu, dans la voiture. Mais l’air sage aussi. C’était un drôle de mélange. Et puis, votre métier. Je me suis dit que vous seriez peut-être plus familier avec ces choses peu ordinaires.

- J’avais l’air tellement perdu ? demande-t-il.

- Oui. Un peu.

- Ah, bon.

Jean-Claude MOURLEVAT, Terrienne.

Gallimard

390 pages – 16 €

Paru en 2011

L’auteur : Jean-Claude MOURLEVAT est né en 1952 à Ambert en Auvergne, de parents agriculteurs. Il est le cinquième enfant de six (trois frères et deux sœurs).
Il fait des études à Strasbourg, Toulouse, Bonn et Paris et exerce le métier de professeur d'allemand en collège pendant cinq ans avant de devenir comédien de théâtre. Il est notamment l'auteur et l'interprète du clown muet nommé «Guedoulde», spectacle joué plus de mille fois en France et un peu partout dans le monde. Il met en scène de nombreuses pièces de Brecht, Cocteau, Shakespeare…
Depuis 1997, il publie des ouvrages pour la jeunesse. Il écrit tout d'abord des contes, puis un premier roman, La Balafre. Depuis, les livres se sont succédés avec bonheur, plébiscités par les lecteurs, la critique et les prix littéraires.
Jean-Claude MOURLEVAT réside près de Saint-Étienne, avec sa femme et leurs deux enfants.

Site de l’auteur : http://www.jcmourlevat.com

Une interview de l'auteur : http://www.dailymotion.com/video/xgrqc0_une-rencontre-avec-jean-claude-mourl

Un autre extrait : "Mangiate !"

27/12/2010

Le Monde de Marcelo (F. X. STORK)

« - Marcelo ? Tu es prêt ?

Je lève mon pouce : cela veut dire que je suis prêt.»

Marcelo a dix-sept ans. Très beau, très intelligent, il est cependant différent des autres et est élève d’une institution spécialisée, Paterson. Il souffre du syndrome d’Asperger, une forme légère d’autisme. Mais cet été-là, son père, brillant avocat, a décidé de le faire entrer « dans le monde réel » : il va travailler au cabinet et se confronter à la normalité. Le jeune homme va faire de nombreuses découvertes, apprendre à surmonter ses peurs et, finalement, entrer dans le monde adulte.

C’est un roman profondément humaniste qu’a écrit Francisco X. STORK. Ce n’est pas un roman sur le handicap et les manières de le surmonter, ni même sur l’intégration, c’est tout simplement l’histoire d’êtres humains, avec leurs failles, leurs défauts, leurs fragilités et, surtout, leurs qualités. Marcelo SANDOVAL est différent, c’est-à-dire qu’il a besoin de plus de temps pour agir, qu’il doit peser le pour et le contre, qu’il doit dépasser les multiples obstacles qui se dressent devant lui, mais il n’en est pas moins fin, intelligent et sensible. Il est celui qui démasque, dans tous les sens du terme : traquant le sens propre dans le figuré, étudiant les expressions de chacun, ne pouvant faire une tâche que lorsque la précédente est complètement accomplie.

C’est un Pur, marionnette simplette pour les uns, être précieux pour d’autres. A travers le roman, c’est son apprentissage qu’il va faire, celui de la vie, celui de l’autonomie, celui de la difficile prise de décision. Celui des renoncements aussi.

Rendant Marcelo narrateur de sa propre histoire, Francisco X. STORK transcrit admirablement son fonctionnement, sa manière d’être et de penser et, surtout, son intrinsèque bonté. Son héros rend les autres meilleurs car il va chercher en eux ce qu’ils ont de meilleur, mais les autres personnages ont eux aussi leur part d’ombre et de lumière. Le message transmis par ce roman est beau, tout simplement, et l’on ressort comme purifié de sa lecture. Régénéré.

- Il y a des choses que je suis incapable de faire, même si je le veux.

- Quoi, par exemple ?

- Il y a tant de choses avec lesquelles j’ai énormément de difficultés. Je ne peux pas me rendre dans un lieu inconnu sans plan. Je me trouble quand on me demande de faire plus d’une chose à la fois. Les gens emploient des termes que je ne comprends pas ou on des expressions du visage impossibles à décrypter. Ils attendent de moi des réponses que je ne peux leur fournir.

- Peut-être que si tu ne peux faire tout cela, ce n’est pas parce que tu n’en as pas les capacités, mais parce que tu ne t’es jamais trouvé dans la situation où tu devais les faire.

Francisco X. STORK, Le Monde de Marcelo.

Gallimard Jeunesse

380 pages – 13,50 €

Titre original : Marcelo in the real world – Paru en 2009 – Traduit en français en 2010

L’auteur : Francisco X. STORK est né au Mexique et vit aux USA depuis l'âge de neuf ans. Il a étudié au Latin American Litterature à Harvard après Columbia University. Il vit actuellement avec sa femme à Boston.

Blog de l’auteur (en anglais) : http://www.franciscostork.com/blog

12/12/2010

Espionne de Sa Majesté (M. HOOPER)

9782070632640.jpg« La première moitié de décembre fut très pénible : une petite pluie fine et serrée tombait sans interruption du matin au soir, et il ne semblait jamais faire tout à fait jour. »

Lucy est désormais bien installée dans sa nouvelle vie. Officiellement, elle est la jeune fille s’occupant des petites filles du magicien de la reine, John Dee, et officieusement elle est espionne pour Elizabeth Ière. A nouveau, elle va devoir pénétrer les arcanes de la cour, et à nouveau, elle va se prêter à certaines manœuvres de son employeur, pas toujours très honnêtes. Elle va faire de nouvelles rencontres, qu’elle saura exploiter judicieusement, et en savoir plus sur le mystérieux bouffon de la Reine, ce Tomas qui fait battre son cœur un peu plus vite.

Après La Maison du Magicien, ce deuxième volume des aventures d’une jeune fille décidée à servir sa reine bien-aimée est encore une fois très réussi. Les personnages et le décor étant plantés, Mary HOOPER peut se consacrer à une passionnante description des mœurs à la cour d’Angleterre au seizième siècle tout en ne négligeant pas les petites gens et leurs conditions de vie.

Si naïve et innocente que soit Lucy, l’héroïne, cette dernière n’en est pas moins intéressante par sa capacité à se jouer des situations compliquées et son habileté à toujours retomber sur ses pattes, tel un chat. Elle n’oublie pas d’être romantique, ce qui plaira aux jeunes adolescentes, mais n’en perd pas pour autant sa lucidité et son indépendance. Et l’on appréciera, comme pour le précédent, les pages de la fin du livre, qui distillent recettes de cuisine d’époque et indications sur les événements historiques.

- Dieu soit loué ! intervint Mrs Midge. Elles n’en auront donc vraisemblablement pas pour bien longtemps. Si la reine est venue consulter le Dr Dee, c’est sans nul doute pour savoir quel jour elle doit recevoir l’un ou l’autre de ses prétendants. A moins qu’elle n’ait reçu une proposition de mariage et ne veuille connaître la date la plus propice à ses noces !

- Sûrement pas, fis-je d’une voix étranglée.

- A mon avis, elle ferait mieux de rester célibataire, si elle ne veut pas se retrouver sous la coupe d’un homme. De quelle utilité le mariage peut-il être à une femme aussi puissante que la reine ?

- Elle dit qu’elle est mariée à l’Angleterre, déclara Beth. Mais je ne vois pas comment on peut être mariée à un pays.

Mary HOOPER, Espionne de Sa Majesté

Gallimard Jeunesse

300 pages – 12 €

Titre original : By Royal Command  – Paru en 2008 – Traduit en français en 2010

L’auteur : Mary Hooper est née dans le sud-ouest de Londres, qui sert souvent de cadre à ses romans. La lecture de nouvelles la décide un jour à se lancer dans l'aventure de l'écriture et elle adresse un premier texte à une revue qui le retient pour publication. Mary Hooper n'a dès lors plus cessé d'écrire des romans, qui ont souvent une toile de fond historique. Elle est mariée et mère de deux enfants

Site internet (en anglais) : http://www.maryhooper.co.uk